Il est impossible de situer précisément la première séance d’hypnose, ni dans le temps, ni dans l’espace. En effet, de nombreuses civilisations utilisent des méthodes hypnotiques et réalisent des transes hypnotiques dans des contextes religieux, médicaux et spirituels et ce, probablement depuis depuis des périodes antérieures à l’invention de l’écriture. La première trace écrite d’induction hypnotiques se trouve sur un papyrus Égyptien, le papyrus Eber, vieux de plus de 3000 ans.
Tombé dans l’oubli pendant des siècles puis utilisée uniquement par des hypnotiseurs de spectacle, l’hypnose médicale réapparaît au 18e siècle avec Messmer qui relance l’intérêt de cette pratique en effectuant des démonstrations spectaculaires devant un tout Paris médusé. Au 19e siècle, le chirurgien James Braid effectue avec succès un grand nombre d’opérations chirurgicales sous hypnose. Ces résultats tomberont dans l’oubli avec la découverte des produits « hypnotiques » précurseurs des anesthésiques modernes utilisés en Europe encore aujourd’hui.
Au 20ème siècle, Charcot, puis Bernheim, vont formaliser et mettre en place les clefs de l’hypnose moderne en mettant en évidence ses fonctionnements et notamment le rôle de la suggestion. Puis Erickson ajoutera un pan essentiel de l’hypnose thérapeutique avec l’utilisation des suggestions indirectes et des métaphores.
Par la suite, Grinder et Bandler créeront au sein de l’école de Palo Alto, la programmation neuro-linguistique (PNL) un véritable outil de méta communication et corollaire de l’hypnose moderne.
Grâce à l’imagerie médicale, des preuves formelles ont été établies sur les effets de l’hypnose. Elle est aujourd’hui reconnue comme une science à part entière et est couramment utilisée en occident (et de plus en plus en France) comme anesthésique lors d’opérations chirurgicales ainsi qu’en hypno-thérapie.
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